top of page

Connaissez-vous le ruban rose ?

Dernière mise à jour : 21 sept. 2021

Je vous invite, en ce mois d’octobre, à découvrir l’histoire de ce fameux Ruban Rose. Un symbole qui nous évoque la lutte contre le cancer du sein et qui s’organise autour d’une double mission : l’information diffusée au plus grand nombre et la récolte de fonds pour la recherche.


Nous découvrirons ensemble certains produits cosmétiques, d’une marque très engagée dans cette bataille : Estée Lauder. Nous nous intéresserons également d’un peu plus près, pour ce mois d’octobre rose, à un accessoire que nous portons au quotidien ; vous avez deviné, il s’agit du soutien-gorge. Cette pièce de lingerie, qui accompagne les femmes depuis l’Antiquité a répondu, au cours de l’histoire, à divers objectifs ; cacher la poitrine, la mettre en valeur, modeler la silhouette ou encore faciliter les exercices sportifs, etc. Enfin, je lèverai le voile sur la marque Mina Storm, qui bouscule les codes de la lingerie traditionnelle, tant par ses modèles, que par son univers et ses valeurs.


« Le Ruban Rose » est l’histoire de deux femmes :

Mrs. Evelyn H. Lauder, vice-présidente des sociétés Estée Lauder, qui, en 1992, a l’idée avec son amie Alexandra Penney du magazine américain Self, de créer le Ruban Rose et d’en faire l’emblème fédérateur de la lutte contre le cancer du sein. A l’époque, cette maladie est taboue et ce premier pas permettra de la rendre plus visible et de commencer à libérer la parole.


Evelyn H Lauder et Alexandra Penney


Du côté français, c’est en octobre 1994, que la première campagne de sensibilisation voit le jour, grâce au partenariat du groupe Estée Lauder et du magazine Marie Claire ; cette campagne aura pour effet de créer un mouvement de mobilisation des femmes et de leur entourage sans précédent, qui informe et sensibilise sur le cancer du sein.

L’association « Le Cancer du Sein » est créée dans son sillage, pour que le mois d’octobre de chaque année soit une plate-forme d’information, de dialogue et de lutte contre le cancer du sein. En effet, aujourd’hui, en France, une femme sur huit risque toujours de développer un cancer du sein.


Cette année, l’association a souhaité mettre davantage en avant le symbole fondateur de la lutte contre le cancer du sein en changeant de nom, devenant ainsi « Le Ruban Rose ». Grâce à toutes ces actions, depuis 2004, plus de trois millions d’euros ont été reversés par l’association à la recherche, et chaque campagne est symboliquement marquée par l’illumination de monuments ou sites prestigieux, en France et à travers le monde ; c’est pourquoi, cette année encore, pour marquer le lancement de la 27ème campagne d’Octobre Rose, la Tour Eiffel s’illuminera de rose.

Si l’objectif premier était de libérer la parole au sujet du cancer du sein, depuis, les consciences ont évolué et l’enjeu est désormais d’insister sur l’importance du dépistage précoce. Je vous invite donc à ne pas hésiter à consulter votre médecin généraliste, ou votre gynécologue, de manière régulière. Les différentes techniques de dépistages passent tout d’abord par la palpation des seins, puis si un nodule était perçu, c’est-à-dire une petite boule apparaissant comme anormale, vous devriez faire des examens complémentaires tels que la mammographie ou l’échographie. Par ailleurs, il est aussi possible aujourd’hui de pratiquer un scanner ou une IRM, qui améliorent considérablement l’imagerie du sein. Et enfin, si cela est nécessaire, votre médecin pourra décider de vous prescrire une bytoponction ou une biopsie, car le seul moyen pour faire la différence entre un cancer, ou quelque chose de bénin, est de faire un prélèvement qui pourra être analysé au microscope. Le pas le plus important que vous ferez, sera toujours le premier, et il pourra être salvateur !


Ainsi, si vous souhaitez soutenir l’association et offrir un don, vous le pouvez sur le site cancerdusein.org.


Mais il est également possible de participer au financement de la recherche à travers votre shopping, car de nombreuses marques s’engagent en proposant des éditions limitées, dont un pourcentage des prix de ventes sera reversé à l’association « Le Ruban Rose ». C’est bien évidemment le cas de la marque Estée Lauder, qui, cette année, propose trois nouveaux produits : elle reversera 10% du prix des ventes de son sérum anti-âge emblématique Advanced Night Repair. Il en est de même pour l’iconique pins Ruban Rose, et enfin, un kit de trois rouges à lèvres en édition limitée a été développé, pour lequel la marque reversera 50% du prix des ventes à l’association.


Luttons, mais restons féminines !


Et puisque nous parlions de seins, j’évoquais plus haut la marque de lingerie Mina Storm, qui, non seulement prône le #BodyPositive en choisissant des mannequins sur les réseaux sociaux, sans aucun critère de corps, mais qui refuse également de retoucher leurs photos. Vous devez savoir que leur engagement fort et inspirant ne s’arrête pas là…


En effet, si le premier prototype de soutien-gorge est breveté à New-York en 1859 par Henry S. Lesher, cet ancêtre de notre soutien-gorge actuel présentait des défauts de conception qui le rendaient très inconfortable… Trouvez-vous que cela ait vraiment changé ? De ma propre expérience, je trouve que d’une manière générale, les soutien-gorge « push-up », ou à armatures, sont toujours plutôt inconfortables au quotidien, et je me tourne de plus en plus vers des brassières.

Ainsi, chez Mina Storm, vous trouverez des collections (en éditions limitées pour éviter la surproduction) pensées pour votre confort, sans armatures, sans étiquettes et en coton bio. Dans leurs nouveautés, vous trouverez leur iconique brassière MINA déclinée en bleu électrique, en cliquant ici.


Toutefois, je vous invite à ne pas tirer un trait sur les fameux soutien-gorge « push-up », mais peut-être à les réserver pour une occasion spéciale, avec votre amoureux par exemple, qui ne saurait vous résister ainsi apprêtée…


Pour conclure, je vous laisse avec un extrait du roman Blonde, de Joyce Carol Oates, qui vous rappellera certainement une icône connue de tous :


« Une fille au corps luxuriant dans la plénitude de sa beauté physique. Dans une robe bain de soleil en crêpe Georgette ivoire, les seins moulés dans les plis soyeux onduleux de l’étoffe. Elle est debout, jambes nues écartées sur une grille de ventilation du métro new-yorkais Sa tête blonde est extatiquement rejetée en arrière tandis qu’un courant d’air soulève sa large jupe évasée, révélant une culotte de coton blanc. Du coton blanc ! La robe de crêpe ivoire flotte, magiquement aérienne. La robe est magique. (…) Elle rit et pousse des cris aigus comme une enfant de quatre ans quand un nouveau courant d’air soulève sa jupe. Genoux dodus, jambes musclées de danseuse. Une fille solide et saine. Épaules, bras et seins sont ceux d’une femme en pleine maturité mais le visage est celui d’une petite fille. Frissonnant dans l’été new-yorkais quand le passage d’une rame de métro soulève sa jupe comme le souffle précipité d’un amant. »

Love,

Charlène de la Team K. xxx

bottom of page